9 décembre 2007
La vie comme figée
Cet après-midi par la fenêtre, je vois les eaux du fleuve, hautes, agitées, qui remontent de l'estuaire. Je vois les nuages, impatients, pressés, qui passent, qui courent dans le ciel. Il y a le vent tempêtueux qui siffle, hurle, et file par dessus les toits. Je suis là, à la fenêtre, immobile, tic-tac de l'horloge, ma vie est figée, arrêtée.
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